LE MONDE ET SES MUSIQUES SE PRENNENT AU JEU DES 31èmes NUITS MÉTIS
Du 27 au 29 juin à Miramas, les Nuits Métis se prennent une fois de plus au jeu du mélange des publics, du partage des musiques et de la célébration festive des cultures mondiales. En cette année d’olympiades, l’incontournable festival miramasséen conforte sa place majeure sur le podium des rendez-vous familiaux les plus chauds de l’été.
Pour leur 31ème édition, les Nuits Métis déclarent ainsi leur flamme aux artistes venus du Kenya, du Maroc, d’Espagne, de Palestine, du Liban, de France, de Mauritanie, du Chili et de Guinée pour perpétuer cette tradition légendaire de grande fête populaire et planétaire. Dans l’écrin majestueux du plan d’eau Saint Suspi, le festival sait se faire généreux avec 13 concerts gratuits, 6 déambulations festives, un spectacle de théâtre de rue, des installations en arts visuels, un village gourmand et une journée de rencontres professionnelles dédiée à la coopération internationale. Ici, l’esprit des Nuits Métis porte haut ses valeurs humaines : plus chaud, plus beau et plus solidaire !
LES 31èmes NUITS MÉTIS À TOUS LES TEMPS !
Du 27 au 29 juin à Miramas, la 31ème édition des Nuits Métis a, une fois de plus, célébré les cultures mondiales avec ce généreux sens de la fête et cette joyeuse démonstration d’un vivre ensemble qui font les marques de fabrique du festival. De vibrantes valeurs humanistes conjuguées à tous les temps…
Jeudi 27 juin : Le temps des échanges et de la création
Parce que l’actualité nous rappelle que l’ouverture au monde et la diversité culturelle sont une lutte incessante face aux replis identitaires, les Nuits Métis organisaient pour la seconde année consécutive à la Médiathèque de Miramas une journée de Rencontres Professionnelles autour de la coopération internationale culturelle avec des participants venus de France, du Maroc, du Kenya, de Guinée, de Mauritanie, de Palestine, d’Angleterre et du Liban. Des tables rondes et des temps de rencontres émouvants et enrichissants qui s’inscrivent dans une dynamique de connexion, de partage d’expérience et de coopération.
La soirée dans le majestueux Amphithéatre de la Colonne pouvait dès lors ouvrir les festivités avec Vents Métis, Sweet Street Opéra et la bouillonnante création Résistrance, illustration parfaite de la coopération internationale entre les Nuits Métis, l’Association Marocaine des Musiques Électroniques et l’Association Mauritanienne Assalamalekoum. Le public debout saluant avec ferveur ce projet croisant des artistes marocains, palestiniens, libanais et mauritaniens.
Vendredi 28 juin : Le temps du partage et des musiques qui mettent en nage
Second round et retour sur le plan d’eau Saint Suspi pour une soirée brûlante, emblématique des Nuits Métis : des artistes découvertes, des projets participatifs, des musiciens locaux, des arts de la rue, des groupes internationaux et des créations qui font le pont entre les cultures.
De quoi enchanter un public intergénérationnel et massif venu s’émerveiller de marionnettes monumentales et facétieuses, s’enjailler aux sons de la fanfare Vents Métis, de la Batucada de la Famille Géant, de la perle Nnawa, de la fanfare fanfaronne Mundaza, de la création franco-kenyane Rumba, Benga to the World, des madrilènes explosifs de la Ganga Calé ou des variations electrorientales d’Hocine Benameur. Un grand bain festif qui rassemble et qui fédère. Des moments partagés tous ensemble qui font du bien.
Samedi 29 juin : Le mauvais temps… puis l’embellie
Pour la soirée de clôture, tout était prêt pour ponctuer de haute volée cette 31ème édition. Malheureusement, le site du festival subissait un épisode pluvieux violent en fin d’après-midi qui endommageait une partie du matériel. La douche froide. Ne pouvant garantir la sécurité des artistes et l’accueil des publics dans des conditions normales, le festival annulait les concerts la mort dans l’âme. Comme un signe céleste et une touche d’espoir, le ciel bleu revenait en début de soirée. Faute de scène, la Caravane Passe basculait en mode fanfare, rapidement rejointe par la Batucada et sa famille Géant pour libérer la frustration des publics venus en masse sur le site. Comme une conjuration nécessaire. Un épilogue à taille humaine, festif et résilient, métissé et bienveillant. Définitivement à l’image des Nuits Métis.
Crédit photos : Léa Ambrogiani & Pascal Conrad