De 1993 à 2011, l’association Nuits Métis a développé de nombreux échanges culturels avec la Guinée. Marc Ambrogiani, directeur du festival a eu l’occasion de photographier le patrimoine musical lors de ses nombreux séjours à Conakry. Dans un élan de retour aux racines dans les années 1960-70, Sekou Touré, père de l’indépendance guinéenne et 1er président de la Guinée, a introduit une politique culturelle appelée authenticité, par laquelle les artistes ont été chargés de “regarder le passé” comme source d’inspiration pour incorporer les pratiques traditionnelles dans leurs arts. La musique mandingue est dominée par les djelis, des griots, chanteurs-historiens itinérants, accompagnés traditionnellement par les instruments populaires tels que le ngoni, la kora et le balafon. L’un des joueurs de balafon les plus célèbres est El Hadj Djeli Sory Kouyaté.